Les plateaux-repas des élèves français sont sur-protéinés. Voici en substance le constat de Greenpeace sur l'alimentation dans les cantines françaises, dévoilé par Le Parisien ce lundi 4 décembre.
Pour cette étude, l'association de défense de l'environnement s'est appuyée sur les recommandations du Groupe d'étude des marchés restauration collective et nutrition (GEM-RCN), chargé d'orienter les commandes dans le domaine de la restauration collective. Mais selon Greenpeace, les consignes du GEM-RCN, entité rattachée au ministère de l'économie, amènent à des "apports en protéines démesurés en comparaison des recommandations édictées par l'Agence nationale de sécurité sanitaire."
Que disent ces fameuses recommandations? En janvier 2017, elles ont été revues à la baisse: pas plus de 500 g par semaine hors volaille (soit environ 5 portions), du poisson "deux fois par semaine" et la "nécessité de réduire considérablement" notre consommation de charcuterie, à 25 g par jour maximum.
Mais entre la viande, le laitage, le pain, les pâtes et les légumes, le taux de protéines est "deux à quatre fois supérieur aux recommandations des nutritionnistes", estime Laure Ducos, chargée de la mission agriculture chez Greenpeace, citée par Le Parisien.
Source: Le Huffington post

Face à ce constat, des voix s'élèvent et demandent au Gouvernement de s'emparer de la question.
➊ Les pétitions:
Greenpeace
Change.org
➋ Une enquête de Greenpeace à laquelle nous pouvons tous contribuer:
La situation est très différente d'une ville à l'autre : certaines ont entamé une démarche sérieuse de réduction de la viande, là où d'autres continuent de servir viande ou poisson tous les jours. Nous avons donc eu l'idée de lancer une grande enquête participative, basée sur vos contributions, pour cartographier cette diversité.
Pour y participer et mener votre enquête, cliquez ici !