Voici un article entièrement dédié à l'actualité concernant les abattoirs, en complément de mon article présentant ces établissements et les méthodes qui y sont pratiquées.
[DERNIÈRE MAJ: 21/03/17 en fin d'article (nouveau scandale, dans un élevage cette fois, avec pétition)]
Le scandale de l'abattoir d'Alès, dans le Gard
Après la diffusion d'une vidéo sur les conditions d'abattage des animaux, l'abattoir d'Alès (Gard) a été fermé "à titre conservatoire", mercredi 14 octobre. Sur les images, publiées par l'association de défense des animaux L214, on découvre les terribles conditions dans lesquelles sont tués cochons, vaches, chevaux ou encore moutons : des chevaux encore conscients au moment de la saignée, des vaches accrochées la tête en bas en train de se débattre avant de se vider de leur sang, des bêtes "maculées de matière fécale"...
Pour Pierre Hinard, responsable qualité d'une société d'abattage et de découpe de viandes, Castel Viandes, de 2006 à 2008, le cas d'Alès est "récurrent".
→ Pour découvrir l'interview très intéressante de Pierre Hinard, cliquez ici !
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Nouveau scandale, cette fois dans l'abattoir "bio" du Vigan (Gard)
Maltraitances, matériel défaillant et inapproprié, violation de la réglementation européenne...: l'association L214 a diffusé une vidéo effroyable réalisée dans l'abattoir intercommunal du Vigan certifié bio par Ecocert.
Aucun label ne préserve les animaux de la souffrance, la mort bio n'existe pas. C'est ce que prouve la vidéo diffusée par l'association L214, 4 mois après avoir révélé le scandale de l'abattoir d'Alès. Réalisées entre juin 2015 et février 2016 dans le Gard, au sein de l'abattoir intercommunal du Vigan, les images dévoilent une fois de plus l'insoutenable vérité. En prime : le sadisme de certains membres du personnel.
→ Pour plus d'infos (choquantes vous vous en doutez) ainsi que la vidéo que je n'ai pas mise ici volontairement, cliquez ici !
Les associations sollicitent le Premier Ministre
Après les scandales récurrents montrant de graves sévices sur les animaux dans les abattoirs, la Fondation 30 Millions d'Amis se joint à 10 autres organisations pour interpeller le Premier ministre et demander des réponses concrètes.
→ Pour plus d'informations (notamment la liste des organisations aux côtés de 30 millions d'amis), cliquez ici !
Nouveau scandale, cette fois dans l'abattoir intercommunal de Soule (à Mauléon-Licharre)
Un mois après le scandale de l'abattoir du Vigan et cinq mois après celui d'Alès, dans le Gard, une nouvelle vidéo tournée en caméra cachée dans un abattoir des Pyrénées-Atlantiques en mars 2016 vient d'être révélée par l'association L214: un agneau écartelé vivant, des bovins mal étourdis, des animaux frappés à coup de pied ou de crochets...
La Fondation 30 Millions d'Amis dénonce ces actes de cruauté intolérables et a déposé plainte.
→ Pour découvrir l'intégralité de l'article, comprenant la vidéo (choquante), cliquez ici !
Des responsables "protection animale" dans les abattoirs ?
Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a d'abord annoncé une inspection de l'ensemble des abattoirs de France – en théorie avant la fin avril 2016. Toutefois, la présence d'inspecteurs vétérinaires dans tous les abattoirs est déjà obligatoire mais dans les faits, ces contrôles s'effectuent plutôt sur les carcasses des animaux et non sur la chaîne d'abattage.
Au micro d'Europe 1, Stéphane Le Foll a déclaré vouloir « des représentants pour la protection animale dans tous les abattoirs de France » (31/03/2016).
Ce « représentant » pour la protection animale existe déjà sous le nom de « responsable » protection animale en vertu d'une réglementation applicable depuis janvier 2013. Elle n'est cependant que peu utilisée, notamment dans les petits abattoirs.
Le ministre a lui-même fait observer qu'il « y avait (un tel représentant, NDLR) dans l'abattoir de Pau » mais qu'il n'avait pas parlé. « Est-ce que c'est parce qu'il avait peur, est-ce que c'est parce qu'il avait des pressions ? », s'est-il interrogé.
Pour éviter que cette situation ne se reproduise, Stéphane Le Foll souhaite accorder « une protection pour ces salariés, qui pourra aller jusqu'à leur donner le statut de lanceur d'alerte pour qu'ils soient protégés et qu'ils puissent, dès que quelque chose ne va pas, le dire aux services vétérinaires ».
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Les scandales continuent...
Deux vidéos publiées par L214 sur les abattoirs de Pézenas (Hérault) et du Mercantour (Alpes-Maritimes) montrent le calvaire des animaux qui y sont abattus et de nombreux dysfonctionnements. La Fondation 30 Millions d'Amis s'est portée partie civile.
→ Une vidéo (contenant des images choquantes) commentée par Rémi Gaillard est à découvrir sur l'article de 30 millions d'amis avec également d'autres informations sur les abattoirs de Pézenas et du Mercantour.
Les mauvais traitements mieux punis
Les « mauvais traitements » dans les abattoirs sont désormais devenus un « délit » – et non une simple « contravention » – grâce à un amendement voté en première lecture par le parlement. La Fondation 30 Millions d'Amis salue cette avancée qui complète l'arsenal juridique à disposition des associations et des tribunaux.
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04/11/16: Des vaches gestantes et leurs petits abattus de façon abominable
Des foetus sur le point de naître, s'asphyxiant lentement. Jetés dans des bennes à viscères. Des étourdissement ratés, des animaux poussés à coup de chocs électriques.
Un océan de souffrance révélé à l'abattoir de Limoges, le plus grand abattoir public de France. C'est le septième abattoir mis au jour en un an. Les scandales se suivent. La souffrance continue.
Les animaux ont désespérément besoin de nous. Ne les oublions plus, agissons pour eux.
Les images ont pu être filmées grâce à l'un des courageux employés de cette usine à torture.
→ Plus d'infos, vidéo (choquante !!!) et pétition accessibles en cliquant ici !

15/01/17: Vidéosurveillance adoptée, mais...
Les députés ont adopté le principe de vidéosurveillance dans les abattoirs, satisfaisant ainsi une demande des associations de protection animale relais d'une très large majorité de nos concitoyens. Pour autant, si cela constitue une avancée, ce dispositif, en l'état, reste insuffisant. Le décryptage de 30millionsdamis.fr.
Des caméras seront donc installées dans toutes les zones où des animaux vivants sont manipulés, qu'il s'agisse « des lieux d'acheminement, d'hébergement, d'immobilisation, d'étourdissement, d'abattage et de mise à mort » à partir du 1er janvier 2018. Et ce, « à l'issue d'une expérimentation permettant d'évaluer l'opportunité et les conditions de leur mise en place ». Il n'est toutefois pas précisé quels seront les abattoirs tests et qui évaluera cette expérimentation.
Les images seront conservées un mois au maximum et ne seront visibles que des services vétérinaires et des RPA, Responsables Protection Animale [attention, il ne s'agit pas d'un représentant des associations de protection animale mais d'un salarié de l'entreprise, NDLR] au sein des abattoirs.
En l'état, ce dispositif comporte des lacunes : à quel moment les images seront-elles visionnées ? Qui donnera l'alerte en cas de dysfonctionnement ? Pourquoi avoir écarté les organismes de protection animale du contrôle des vidéos ?
Des dispositions ont été annulées concernant la création de comités locaux et le comité national d'éthique pour les abattoirs qui auraient réuni services vétérinaires, éleveurs, représentants d'associations de protection animale, élus locaux... chargés de s'assurer du bon respect des pratiques d'abattage.
Autres motifs de déception : les amendements des députés Geneviève Gaillard (PS) et Jacques Lamblin (Les Républicains) sur la formation des opérateurs et sur l'étourdissement des animaux ont tous été rejetés ! Tout comme l'expérimentation de l'abattage mobile et l'interdiction d'abattre des femelles au dernier trimestre de leur gestation.
Toutefois, l'article 6 qui contient le renforcement des sanctions pénales a été adopté. En clair, les députés ont décidé d'étendre l'article L. 215-11 du code rural et de la pêche maritime qui prévoit une sanction plus lourde (de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende dans certains cas particuliers de mauvais traitements) aux établissements d'abattage ou de transport d'animaux. Ainsi, ce délit sera constitué dès lors que les personnes exploitant un établissement d'abattage ou de transport d'animaux vivants commettraient ou laisseraient commettre des mauvais traitements aux animaux placés sous leur garde.
La Fondation 30 millions d'amis reste vigilante:
Le texte, adopté le 12 janvier 2017 en première lecture à l'Assemblée nationale, doit à présent être examiné par le Sénat. La Fondation 30 Millions d'Amis restera vigilante – avec l'ensemble des associations de protection animale – lors des prochaines étapes du processus législatif pour que chacune des dispositions de la loi constituent une avancée concrète en matière de protection animale.
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17/02/17: Nouvelles images insoutenables révélées, cette fois dans l'abattoir de Houdan (78)
Filmées en caméra cachée fin 2016, les images de l'association L214 font encore scandale. Elles visent ce que subissent les porcs lors de l'amenée dans le couloir de la mort.
Sur les séquences rendues publiques le 17 février 2017, on peut y voir des employés de l'abattoir bousculer violemment les cochons pour les faire entrer dans des couloirs trop petits pour eux. Ils sont frappés à plusieurs reprises sur le dos et même la tête. Et lorsque cela ne suffit pas, les employés emploient la méthode forte : des coups de pied ! Parfois même, alors qu'ils sont coincés, les cochons sont sonnés à coups d'aiguillons dans les yeux.
« La capacité d'accueil de la porcherie est sous-dimensionnée et les cochons sont entassés sans avoir tous la possibilité de se coucher. Les agressions et les cris emplissent la porcherie sans discontinuer » dénonce par ailleurs l'association.
L'abattoir de Houdan est l'un des premiers abattoirs à avoir installé des caméras de télésurveillance ; MAIS les images ne sont consultées que par du personnel interne à l'établissement. Pour Brigitte Gothière, porte-parole de l'association L214 : « Cet abattoir dispose de caméras de contrôle vidéo, ce qui n'est en rien un rempart à la maltraitance des animaux en abattoir. Tant que les vidéos resteront en circuit fermé au sein des abattoirs, il ne faut pas espérer que ce dispositif permette un contrôle efficace ».
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21/03/17: Un élevage de l'horreur dans le Finistère (avec pétition !)
L214 a rendu publiques des images choquantes d'un élevage intensif de cochons situé près de Quimper.
Forcés à vivre au milieu des cadavres de leurs congénères en putréfaction ou leurs ossements, les cochons de cet élevage intensif survivent dans un environnement répugnant. L'élevage est de toute évidence hors de contrôle des services vétérinaires du Finistère.
Des toiles d'araignées barrent l'accès à certaines salles de l'élevage où vivent pourtant de nombreux animaux. Visiblement, l'éleveur ne se rend que rarement dans cette partie de l'élevage où les animaux sont livrés à eux-mêmes, nourris automatiquement.
Dans les salles de maternité, des truies voient leurs petits mourir sous leurs yeux, impuissantes dans leurs cages. D'autres sont maigres ou présentent des signes de stéréotypies.
Emballages d'antibiotiques périmés, seringues usagées, épaisses couches de poussière et toiles d'araignées... ces conditions sanitaires extrêmes constituent un environnement favorable à l'émergence de maladies pour les animaux.
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PS: ici il ne s'agit pas d'abattoir mais je souhaitais malgré tout vous parler de cet autre scandale. Je créerai prochainement un article dédié aux élevages.